•  

    Chouette !    Un anniv ‘ …

     

    Y’aura des gâteaux, des sodas, un jardin ?

    Des guirlandes, des lumières et d’la musique ??

    Des enfants, du soleil, des amis et des chiens remuant la queue ???

     

    Ben, j’crois pas. Faudrait pas exagérer l’importance de l’évènement …

    Si tu vois c’que j’veux dire.   

     

    Donc. Dans anniversaire, il y la notion d’année …

    Fraction temporelle d’une durée d’un an comprise entre deux points.

    Le premier point induisant le second.

    Sans point A, pas de point B.

    Le point A se définit comme un évènement

    qui ne se renouvèlera qu’un an exactement plus tard.     Ou pas …

        

    Loin des gâteaux, des bougies et des chansons ?      Pas tant.  

     

    Mais quel fût donc le point A en question ?

     

    La découverte de notre Terre par les extra-terrestres ?

    La disparition du dernier dragon caché au fond de la dernière forêt ?

    La déclaration des Droits des Intelligences Artificielles ?

     

    Rien de tout ca je vous rassure.   ( ?)

     

    Je vais tout vous dire : il y a un an se trouvait être la période du Printemps des Poètes 2011 …  

    Et j’y délivrai mon dernier concert à ce jour (après 30 ans de concerts).

     

    Cette année faute d’être emplie de musiques fut riche en enseignements …

    Hé hé !

     

    Allez ! Bon anniv’ Oliv’ !     Tu reprendras bien une part de gâteau ?

     

     

    23 mars 2012.  OK.



     


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  • Mon cœur de cinéphile est en deuil, ces derniers jours.

     

    En effet : Biagio Anthony Gazzara est parti tourner de nouveaux films au paradis des acteurs.  

    Il allait avoir 82 ans cette année.

     

    Vous le connaissiez peut-être sous le nom de Ben Gazzara …

     

    Coupable d’avoir commis un trio de films magnifiques, sous la houlette de son compagnon de toujours John Cassavetes :  

    “Husbands”

    “Meurtre d’un bookmaker chinois”

    “Opening night”

     

    ///  Dans Husbands , il y côtoyait son autre complice, le « Peter Falk »

    (Et oui, Colombo et son imper, mais aussi un superbe rôle dans « les ailes du désir » de Wim Wenders au coté du toujours impeccable Bruno Ganz …).  ///

     

    Donc, Monsieur ben Gazzara …

     

    Pour moi, il restera toujours Cosmo Vitelli !

    The killing of a murder bookie …

    Un rôle, un visage, un personnage …

    Je ne me lasserais jamais de cette scène fondatrice :

    Lorsqu’ à la fin du film, Cosmo fait son speech devant les filles et Monsieur Sophistication, qui refusent de remonter en scène …

    Cachant son flanc ensanglanté par une balle sous son veston, il entame un discours sur leur « mission », face à quelques strip-teaseuses et à un présentateur en bout de course.

    Tout est dit !

    Parabole sur l’art ou la création ?

    Amour du  « spectacle », dans le bon sens du terme ?

    Triangle entre la vie, la mort et le show, qui, lui, doit continuer ?

    Un peu de tout ca et beaucoup plus encore …

    Le jeu de l’acteur (durant tout le film) est un bonheur d’amour et d’humanité.

     

    De plus, et c’est totalement personnel et subjectif, cette scène (pour moi une révélation) fût fondatrice d’une partie de mon imaginaire à propos du « spectacle vivant ».

     

    ///  Au même titre qu’une certaine scène de « L’homme qui aimait les femmes » de François Truffaut fût fondatrice pour moi au niveau de la création. Peut-être en reparlerons-nous …  ///  

     

    Voilà ! Sans en rajouter trop, je dirais :

     

    Chapeau bas, monsieur Gazzara !

     

    Merci de votre attention et à bientôt …

     

    Olivier.


      

    CHAPEAU BAS, MONSIEUR !

     

     


     

     

     


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  • EGO ou TRAVAIL COLLECTIF …

     

    Il y a malgré tout un « petit truc » qui me dérange dans tout cela.

     

    Faire un blog et y déposer à la vue de tous ses petits délires perso :

    quel manque d’humilité que de croire que cela puisse intéresser

    qui que ce soit !

     

    Alors, pourquoi ?        L’ego  ? ? ?             Et « merdre » !

     

    Qu’est-ce que l’ego ?      

    L’expression du moi en temps que sujet conscient ?      Bof !

     

    Je ne pense pas avoir jamais possédé cette sorte d’ego.

    Toute ma vie, j’ai consciencieusement lutté contre toute forme d’ego, et ce au profit de l’action collective.

     

    Depuis que j’ai commencé à remplir ce blog, j’ai tapé au moins 30 fois mon nom ou mes initiales. Et, à chaque fois, ça m’a dérangé.

    Que voulez-vous, après toute une vie d’une étude sincère du bouddhisme et du taoïsme, ça choque. Et plus qu’un peu !

    M’enfin …

     

    Peut-on créer toute sa vie en refusant le pouvoir de l’ego ?

    Créer simplement parce que cela m’est indispensable.

     

    (Et aussi, bien sur, pour l’ineffable plaisir de créer à plusieurs.

      Le partage est un peu le déclencheur, malgré tout.

      Je peux créer seul, bien entendu,

      mais cela perd une grande partie de son intérêt …)

     

    Il en est qui créent, persuadés de leur contribution inestimable au monde de l’art et de l’esprit.

    Mouais ! A chacun son d’job …

     

    Un peu de reconnaissance peut-être ?

    Mais qui viendrait plus d’un fond d’humanité que de l’ego.

    Mais, souvent, la reconnaissance d’une demi-douzaine de personnes suffit à mon bonheur …

     

    Manque d’ambition ?

    Je n’ai jamais eu l’impression de manquer d’ambition autant dans ma démarche que dans mon travail.

     

    Nous n’en finirions pas.

    Revenons à l’ego.            Donc :

    « Je crée parce que cela m’est indispensable et non par besoin de satisfaire mon ego. »

     

    Mais pourquoi montrer ?

    Par envie de partage.

    Cela semble bien naïf ?

    Peut-être.                                      Surement …

     

    Mais …   Tout cela, c’est dangereux.

    Ne déclarais-je pas auparavant :

    « Un jour sans créer, ne serait-ce qu’une ligne, deux traits, deux accords qui se suivent, est une journée de perdue ! »

     

    Avec le recul : ca se discute.                    Ho ho !

     

    Pathologie monomaniaque dépourvue d’ego.

    C’est grave docteur ?

     

    Professeurs et autres mires n’y pourront rien.

    Faire autrement, je ne peux pas.

    Autrement que de bricoler dans mon coin, de tout mon cœur mais sans me prendre outre-mesure au sérieux, quelque nouveau délire.

    Que des complices se joignent au jeu ou que je me retrouve seul, cela n’y changera rien.

    Seul l’arrêt final de la machine biologique sonnera la fin

    de mes improbables aventures.

     

    Sans autre ego que celui qui me permet de mettre un pied devant l’autre.

     

    Ho ho ! Hé hé ! Ha ha !

     

    Le 24 aout 2011.    

    Olivier.

     


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  • … J’ai entendu dire que le père noël n’existait pas.

    Ce n’est pas tout à fait vrai !

     

    Ce qui existe n’est rien de plus que ce que l’on pense qui existe.

    Si je pense que le père noël existe : il existe pour moi.

    Et cela devrait me suffire à prouver son existence.

     

    Un subtil dosage de bouddhisme zen, de cet art de la raison issu des lumières et de physique quantique … Le tout saupoudré de quelques grains de poésie ainsi que de paillettes d’amour …

    Et hop ! Le tour est joué.

    Le rêve « existe » et génère sa forme propre de réalité.

    Poil au nez !

     

    Vous ne croyez pas au père noël.

    Grand bien vous en fasse.

     

    Néanmoins : à chacun son rêve et les porcs-épics volants seront bien gardés.         Je m’égare ?  Peut-être   …..  

    J’en revendique le droit et l’usage.

     

    Le DROIT de REVER     ,   donc      ………

     

     

     

     


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